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08/07/2020

Limites d'exonération d'impôt sur le revenu applicable à la déduction forfaitaire de 10 % pour frais professionnels pour 2020


Limites d'exonération d'impôt sur le revenu applicable à la déduction forfaitaire de 10 % pour frais professionnels pour 2020

Les montants minimaux et le plafond relatifs à la déduction forfaitaire de 10 % pour frais professionnels sont les suivants :

 

Montant 2017

Montant 2018

Montant 2019

Minimum de déduction de droit commun

430 €

437 €

441 €

Plafond de déduction

12 305 €

12 502 €

12 627 €



Sources
:

  • BOFiP-Impôts-BOI-BAREME-000035-20200626
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08/07/2020

Taux de la taxe sur les salaires pour 2020


Taux de la taxe sur les salaires

Année 2020

Pour la métropole :

Rémunération annuelle

Taux applicable

 

Inférieure ou égale à 8 004 €

 

 

4,25 %

 

Supérieure à 8 004 €et inférieure ou égale à 15 981 €

 

 

8,50 %

 

Supérieure à 15 981 €

 

 

13,60 %


Pour l'outre-mer :

Départements d outre-mer

Taux applicable

 

Guadeloupe

Martinique

Réunion

 

 

 

2,95 %

 

Guyane

Mayotte

 

 

2,55 %

 


Sources : BOFiP-Impôts- BOI-TPS-TS-30-20200624

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07/07/2020

Limites d'exonération d'impôt sur le revenu applicable aux allocations forfaitaires pour frais professionnels pour 2020


Limites d'exonération d'impôt sur le revenu applicable aux allocations forfaitaires pour frais professionnels pour 2020

Les indemnités qui sont destinées à compenser les dépenses supplémentaires de repas, ainsi que les dépenses supplémentaires de déplacement peuvent, sous certaines limites, bénéficier de l'exonération d'impôt sur le revenu applicable aux allocations pour frais d'emploi.

Limites d'exonérations pour les dépenses supplémentaires de repas :

Nature de l'indemnité de repas

Montant 2018

Montant 2019

Montant 2020

Indemnité de repas sur le lieu de travail pour les salariés contraints de prendre leurs repas sur le lieu de travail en raison de conditions particulières d'organisation ou d'horaires de travail (travail en horaire décalé, travail de nuit, travail continu, etc.)

 

6,50 €

 

6,60 €

 

6,70 €

Indemnité de repas hors des locaux de l'entreprise pour les salariés en déplacement sur un chantier ou hors les locaux de l'entreprise, lorsque les conditions de travail l'empêchent de regagner leur résidence ou leur lieu habituel de travail pour le repas et qu'il n'est pas démontré que les circonstances ou les usages de la profession les obligent à prendre leurs repas au restaurant

 

 

9,10 €

 

 

9,20 €

 

 

9,30 €

Indemnité de repas lors d'un déplacement professionnel pour les salariés en déplacement professionnel et empêchés de regagner leur résidence ou leur lieu habituel de travail et qui prennent leurs repas au restaurant

 

18,60 €

 

18,80 €

 

19 €


Limites d'exonérations pour les indemnités de grand déplacement :

Indemnités destinées à compenser les dépenses supplémentaires de déplacement professionnel

Montant 2018

Montant 2019

Montant 2020

Nourriture (par repas)

18,60 €

18,80 €

19 €

Logement et petit déjeuner (par jour) pour les déplacements à Paris et « petite couronne » (75, 92, 93 et 94)

66,50 €

67,40 €

68,10 €

Logement et petit déjeuner (par jour) pour les déplacements dans les autres départements métropolitains

49,40 €

50 €

50,50 €



Sources
:

  • BOFiP-Impôts-BOI-BAREME-000035-20200626
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02/07/2020

Taux de l'intérêt légal - Année 2020

Taux de l'intérêt légal

Année 2020

Taux de l'intérêt égal applicables au cours du 2nd semestre 2020

  • Pour les créances des personnes physiques n'agissant pas pour des besoins professionnels : 3,11%
  • Pour tous les autres cas : 0,84 %


Exemples d'application

  • Conditions générales de vente entre professionnels => Taux minimum des pénalités de retard de paiement : 2,52 % (3 fois le taux d'intérêt légal)
  • Recouvrement judiciaire :
  •      o 8,11 % pour la créance d'un particulier
  •      o 5,84 % dans les autres cas


Pour rappel. 
Depuis le 1er janvier 2015, deux taux de l'intérêt légal sont applicables : le 1er taux est applicable aux créances des particuliers (entendus comme les personnes n'agissant pas pour des besoins professionnels) et le 2nd taux est applicable dans les autres cas, c'est-à-dire principalement aux entreprises. L'actualisation de ces nouveaux taux de l'intérêt légal est effectuée une fois par semestre afin de refléter au mieux les fluctuations de l'activité économique et non plus tous les ans comme c'est le cas actuellement.

Le mode de calcul de ces taux est le suivant :

  • pour les créanciers particuliers (n'agissant pas pour des besoins professionnels), le taux d'intérêt légal est égal au taux des opérations principales de refinancement de la BCE et de 60 % de l'écart entre le taux des crédits amortissables à la consommation des particuliers et le taux de la BCE ;
  • pour les professionnels, le taux d'intérêt légal est égal au taux des opérations principales de refinancement de la BCE et de 60 % de l'écart entre le taux des crédits aux sociétés non financières et le taux de la BCE.


Rappels des taux applicables au titre des années précédentes

ANNEE

TAUX

1er semestre 2020

3,15 % / 0,87 %

2ème semestre 2019

3,26 % / 0,87 %

1er semestre 2019

3,40 % / 0,76 %

2ème semestre 2018

3,60 % / 0,88 %

1er semestre 2018

3,73 % / 0,88 %

2ème semestre 2017

3, 94 % / 0,90 %

1er semestre 2017

4,16 % / 0,90 %

2ème semestre 2016

4,35 % / 0,93 %

1er semestre 2016

4,54 % / 1,01 %

2ème semestre 2015

4,29 % / 0,99 %

1er semestre 2015

4,06 % / 0,93 %

2014

0,04 %

2013

0,04 %

2012

0,71 %

2011

0,38 %

2010

0,65 %

2009

3,79 %


Sources :

  • Ordonnance n° 2014-947 du 20 août 2014 relative au taux de l'intérêt légal
  • Décret n° 2014-1115 du 2 octobre 2014 fixant les catégories de prêts servant de base à l'application de l'article L 313-2 du Code Monétaire et Financier
  • Arrêté du 15 juin 2020 relatif à la fixation du taux de l'intérêt légal
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18/06/2020

Licenciement post confinement : combien ça coûte ?



Petite question du jour :

En raison de la crise sanitaire, une entreprise a été contrainte de placer ses salariés en activité partielle. Mais les difficultés persistant, elle doit envisager des licenciements pour motif économique.

Au moment d'évaluer le coût de ces licenciements, l'employeur s'interroge : doit-il tenir compte de la rémunération minorée du fait des périodes de chômage partiel dans le calcul des indemnités de licenciement ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
Non
Non, les indemnités de chômage partiel n'ont pas à être prises en compte, le chômage partiel ne modifiant pas le contrat de travail.

Par conséquent, la rémunération servant de base de calcul de l'indemnité de licenciement doit donc être celle que le salarié aurait perçue s'il n'avait pas été au chômage partiel.
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16/06/2020

Régimes d'imposition des entreprises agricoles à l'impôt sur le revenu (bénéfices agricoles) – Année 2020

Régimes d'imposition des entreprises agricoles à l'impôt sur le revenu (bénéfices agricoles)

Année 2020

Régime d'imposition à l'impôt sur le revenu :

  • le régime micro-BA ne s'applique qu'aux exploitants dont la moyenne des recettes est inférieure à 85 800 € sur les 3 dernières années ;
  • le régime réel simplifié d'imposition s'applique aux exploitants dont la moyenne des recettes est comprise entre 85 800 et 365 000 € sur les 2 dernières années ;
  • le régime réel normal s'applique aux exploitants dont la moyenne des recettes est supérieure à 365 000 € sur les 2 dernières années.


Sources
:

  • Article 69 du code général des impôts
  • Loi de Finances pour 2020 du 28 décembre 2019, n°2019-1479
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15/06/2020

Barème 2020 des redevances de procédures devant l'Institut national de la propriété industrielle


Indices du prix du pétrole et dérivés

Année 2020

Indices du prix du pétrole et dérivés (référence 100 en 2010)

Brevets d'invention, certificats d'utilité et certificats complémentaires de protection

 

Dépôt d'une demande de brevet ou de certificat d'utilité (incluant la première annuité de maintien en vigueur)


26 €

Dépôt d'une demande de certificat complémentaire de protection (n'incluant pas la première annuité de maintien en vigueur)

520 €

Dépôt d'une demande de prorogation d'un certificat complémentaire de protection relatif à un médicament ayant fait l'objet de recherches en vue d'un usage pédiatrique

470 €

Rapport de recherche

520 €

Rapport de recherche concernant une demande sous priorité étrangère accompagnée d'un rapport de recherche reconnu équivalent au rapport de recherche national par décision du directeur général de l'Institut national de la propriété industrielle

156 €

Nouvelles revendications entraînant rapport de recherche complémentaire

520 €

Revendication, soit au moment du dépôt, soit à la modification, à partir de la onzième revendication

42 €

Rectification d'erreurs matérielles par requête

52 €

Requête en poursuite de procédure

104 €

Délivrance et impression du fascicule

90 €

Requête en limitation

260 €

Opposition

600 €

Maintien en vigueur d'un brevet ou d'un certificat d'utilité :

 

deuxième annuité

38 €

troisième annuité

38 €

quatrième annuité

38 €

cinquième annuité

38 €

sixième annuité

76 €

septième annuité

96 €

huitième annuité

136 €

neuvième annuité

180 €

dixième annuité

220 €

onzième annuité

260 €

douzième annuité

300 €

treizième annuité

350 €

quatorzième annuité

400 €

quinzième annuité

460 €

seizième annuité

520 €

dix-septième annuité

580 €

dix-huitième annuité

650 €

dix-neuvième annuité

730 €

vingtième annuité

800 €

Redevance annuelle de maintien en vigueur d'un certificat complémentaire de protection et de sa prorogation

950 €

Recours en restauration (1)

156 €

(1) Redevance non exigible lorsque le recours en restauration ou la requête en relevé de déchéance est justifiée par une erreur autre que celle du demandeur ou celle de son mandataire.


Source :
Arrêté du 6 mars 2020 relatif aux redevances de procédures de l'Institut national de la propriété industrielle

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11/06/2020

Vendre et déménager… ou déménager et vendre ?



Petite question du jour :

Un propriétaire a mis en vente son ancienne résidence principale et emménage dans son nouveau domicile. 6 mois plus tard, la vente de son ancienne résidence principale est actée chez le notaire.

Normalement la vente d'une résidence principale est exonérée d'impôt. Sauf que cette exonération suppose que ce soit effectivement la résidence principale du vendeur au moment de la vente. Or, le vendeur a ici déménagé bien avant la vente...

Aura-t-il droit à son exonération d'impôt ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
Oui
En principe, le bénéfice de l'exonération d'impôt suppose que le logement vendu constitue la résidence principale du vendeur au moment de la vente. Toutefois, le délai entre la mise en vente d'un bien et sa vente effective peut être long, notamment en période de tensions sur le marché immobilier.

L'administration se montre donc tolérante : l'exonération fiscale est acquise si le vendeur occupe le logement, à titre de résidence principale, jusqu'à sa mise en vente, et sous réserve que le logement n'ait pas, pendant le délai de vente, été donné en location ou occupé gratuitement par des membres de sa famille ou des tiers.

Mais cette tolérance a des limites : l'exonération reste acquise si la vente intervient dans un délai normal, que l'administration estime à 1 an dans un contexte économique normal.

Ici, la vente étant intervenue dans un délai de 6 mois, le vendeur pourra effectivement bénéficier de l'exonération d'impôt.
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04/06/2020

Restaurant : " A table ! "



Petite question du jour :

Suite au déconfinement, un restaurateur rouvre son établissement après avoir mis en œuvre les mesures sanitaires requises (port du masque, distanciation sociale, lavage des mains, etc.).

Un midi, il accueille un groupe de 5 personnes qui aperçoivent un autre groupe de 4 personnes, déjà attablées, qu'elles connaissent : ces clients demandent au restaurateur s'ils peuvent rapprocher leur table pour déjeuner tous ensemble.

Le restaurateur peut-il accepter ou doit-il refuser ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
Il doit refuser
Les restaurants qui ont rouvert depuis le 2 juin 2020 doivent organiser l'accueil du public en respectant certaines conditions sanitaires.

Parmi celles-ci, il est prévu qu'une même table ne peut regrouper que des personnes venant ensemble ou ayant réservé ensemble, dans la limite de 10 personnes.

Par conséquent, 2 groupes de personnes qui ne sont pas venus ensemble, et qui n'ont pas procédé à la même réservation, ne peuvent pas se trouver ensemble à la même table, même s'ils sont moins de 10 au total.
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28/05/2020

Tableau des cotisations sociales dues par les médecins du secteur 2 - Année 2020

Tableau des cotisations sociales dues par les médecins du secteur 2

Année 2020

1/ Assiette et taux des cotisations

Tableau récapitulatif des cotisations sociales au 1er janvier 2020

Cotisation

Base de calcul

Taux

Maladie

Sur les revenus d'activité non salariée

6,50 %

Sur les revenus conventionnés en dépassements d'honoraires et sur les revenus non conventionnés (hors revenus tirés des activités non salariées réalisées dans des structures dont le financement inclut la rémunération du médecin et de la participation à la permanence des soins)

3,25 %

Allocations familiales*

Sur les revenus d'activité non salariée

Taux variable*

CSG/CRDS

Revenu d'activité non salarié et cotisations personnelles obligatoires

9,70 %

Contribution à la formation professionnelle

Sur la base de 41 136

0,25 %

0,34 % pour le conjoint collaborateur ou associé

Contribution aux Unions régionales des professionnels de santé (CURPS)

Sur l'ensemble du revenu d'activité non salariée

0,5 % dans la limite de 206 €

Retraite de base

Jusqu'à 41 136 €

8,23 %

Jusqu'à 205 680 €

1,87 %

Retraite complémentaire

Sur les revenus de l'activité non salariée de 2018 dans la limite de 143 976 € (3,5 PASS)

9,80 %

Allocations supplémentaires de vieillesse (ASV)

Part forfaitaire

5 253 €

Part proportionnelle sur les revenus de 2018 plafonnés à 205 680 €

3,60 %

Invalidité-Décès

Jusqu'à 41 136 € de revenus en 2017

631 €

Entre 41 136 € et 123 408 € en 2018

738 €

Au-delà de  123 408 € en 2018

863 €


* Taux variable des cotisations d'allocations familiales :

  • pour un revenu inférieur ou égal à 45 250 € (110 % du plafond annuel de la Sécurité sociale), le taux est égal à 0 %
  • pour un revenu supérieur 57 590 € (140 % du plafond annuel de la Sécurité Sociales), le taux est fixé à 3,10 %
  • pour un revenu compris entre 45 250 € et 57 590 € (entre 110 % et 140 % du plafond annuel de la Sécurité Sociale), le taux est déterminé selon la formule suivante (r = votre revenu d'activité) : Taux = [(3,10/100) / (0,3 × 41 136)] × (r - 1,1 × 41 136)

2/ Assiette et cotisations forfaitaires

  • Au titre de la 1ère année d'activité en 2020

Cotisation

Assiette maximale

Cotisation maximale

Maladie*

7 816 € (41 136 € x 19 %)

8 € (à votre charge)

Allocations familiales*

100 % pris en charge par la CPAM

CSG / CRDS

7 816 € (41 136 € x 19 %)

758 €

Retraite de base*

7 816 € (41 136 € x 19 %)

789 € (ou 621 € à votre charge)

ASV

7 816 € (41 136 € x 19 %)

1 751 € (part forfaitaire à votre charge)

99 € (part proportionnelle à votre charge)

Invalidité – Décès*

 

631 € (classe A) **

Contribution à la formation professionnelle

41 136 € x 0,25 %

103 €

CURPS

7 816 € (41 136 € x 19 %)

39 €

  • Au titre de la 2ème année d'activité en 2019

Cotisation

Assiette maximale

Cotisation maximale

Maladie

7 700 € (40 524 € x 19 %)

490 €

CSG / CRDS

7 700 € (40 524 € x 19 %)

747 €

Retraite de base

7 700 € (40 524 € x 19 %)

778 €

ASV

7 700 € (40 524 € x 19 %)

5 073 € (part forfaitaire)

277 € (part proportionnelle)

Invalidité – Décès

 

631 € (classe A)

Contribution à la formation professionnelle

41 136 € x 0,25 %

103 €

CURPS

7 816 € (41 136 € x 19 %)

39 €

3/ Cotisations du conjoint collaborateur

Cotisation

Assiette

Taux / montant

Formule

Base de calcul

Retraite de base

Cotisation sans partage du revenu

Forfaitaire (1/2 x 41 136 €)

10,10 %

25 % du revenu du médecin

8,23 % jusqu'à 41 136 €

1,87 % jusqu'à 205 680 €

50 % du revenu du médecin

8,23 % jusqu'à 41 136 €

1,87 % jusqu'à 205 680 €

Cotisation avec partage du revenu*

25 % du revenu du médecin

8,23 % jusqu'à 10 284 €

1,87 % jusqu'à 51 420 €

50 % du revenu du médecin

8,23 % jusqu'à 20 568 €

1,87 % jusqu'à 102 840 €

Retraite complémentaire

25 % de la cotisation du médecin

50 % de la cotisation du médecin

 

Invalidité – Décès *

25 % de la cotisation du médecin

157,75 €, ou 184,50 €, ou 215,75 € en fonction des revenus du médecin

50 % de la cotisation du médecin

315,50 €, ou 369 €, ou 431,50 € en fonction des revenus du médecin


Sources :

  • Décret n° 2016-1198 du 2 septembre 2016 modifiant le décret n° 2011-1644 du 25 novembre 2011 relatif au régime des prestations complémentaires de vieillesse des médecins libéraux prévu à l'article L. 645-1 du code de la sécurité sociale
  • www.urssaf.fr
  • www.carmf.fr
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28/05/2020

Taux des prélèvements sociaux - Année 2020


Taux des prélèvements sociaux

Année 2020

Taux des prélèvements sociaux appliqués aux revenus d'activité

Revenus d'activité (et allocations de pré-retraite versées depuis le 1er janvier 2008 à des salariés dont la préretraite ou la cessation d'activité a pris effet à compter du 11 octobre 2007), diminués d'un abattement forfaitaire de 1,75 % (calculé sur une base limitée à quatre fois le plafond de sécurité sociale)

CSG

9,2 %, dont 6,8 % déductibles des revenus concernés pour leur imposition à l'impôt sur le revenu

CRDS

0,5 %



Taux des prélèvements sociaux appliqués aux revenus de remplacement

Pensions de retraites et d'invalidité (et allocations de pré-retraite versées à des salariés dont la pré-retraite ou la cessation d'activité a pris effet avant le 11 octobre 2007)

CSG

8,3 % (6,6 % ou 3,8 % dans certains cas), déductible à hauteur de 5,9 points (ou à hauteur de 4,2 points pour les pensions soumises au taux de 6,6 %) des revenus concernés pour leur imposition à l'impôt sur le revenu

CRDS

0,5 %

Autres revenus de remplacement

CSG

6,2 % (3,8 % dans certains cas), déductible à hauteur de 3,8 points des revenus concernés pour leur imposition à l'impôt sur le revenu

CRDS

0,5 %


Taux des prélèvements sociaux appliqués aux revenus du patrimoine et aux produits de placement

CSG

9,2 %, déductible à hauteur de 6,8 points du revenu global de l'année de paiement de la CSG (pour les revenus imposables à l'impôt sur le revenu calculé selon le barème progressif)

CRDS

0,5 %

Prélèvement de solidarité

7,5 %


Sources
:

  • Articles L 136-1 et suivants du Code de la Sécurité Sociale
  • Articles 1600-0 C et suivants du Code Général des Impôts
  • Article L14-10-1 du Code de l'Action Sociale et des Familles
  • Article 154 quinquies du Code Général des Impôts
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28/05/2020

Revenus fonciers : pas de location = pas de déduction ?



Petite question du jour :

Le propriétaire d'une maison a fait réaliser, en 2019, sur les conseils de l'agent immobilier chargé de la placer en location, d'importants travaux de rénovation.

Des travaux qui se sont révélés payants puisqu'ils lui ont permis finalement de trouver un locataire à la fin de l'année.

Au moment de remplir sa déclaration de revenus, il se demande s'il peut déduire, de ses revenus, les dépenses de travaux.

Est-ce possible, sachant que la maison n'était pas louée au moment de leur réalisation ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
Oui
En principe, pour qu'un propriétaire puisse déduire le montant des travaux réalisés de ses revenus fonciers, le logement doit être effectivement mis en location.

Toutefois, la déduction des travaux réalisés avant la mise en location est possible dès lors que le propriétaire est en mesure de prouver qu'au moment de leur réalisation, il avait l'intention de louer le bien immobilier.

Ici, le dirigeant avait bien l'intention de louer sa maison au moment de la réalisation des travaux, puisqu'il avait mandaté un agent immobilier en ce sens. Il pourra donc bien déduire le montant des travaux réalisés pour le calcul de ses revenus fonciers.
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