Redevance d'archéologie préventive – 2024
Pour la période du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2024, le taux de la redevance d'archéologie préventive est fixé à 0,68 € par m².
Source :
Pour la période du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2024, le taux de la redevance d'archéologie préventive est fixé à 0,68 € par m².
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Barème en euros par unité de perception de la composante de la TGAP portant sur les émissions polluantes
| Substances taxables émises dans l'atmosphère | Unité de perception |
Tarif 2023 |
Tarif 2024 |
| Oxydes de soufre et autres composés soufrés | Tonne |
148 |
155,84 |
| Acide chlorhydrique | Tonne | 50,37 | 53,04 |
| Protoxyde d'azote | Tonne | 75,58 | 79,59 |
| Oxyde d'azote et autres composés oxygénés de l'azote à l'exception du protoxyde d'azote | Tonne |
178,64 |
188,11 |
| Hydrocarbures non méthaniques, solvants et autres composés organiques volatils | Tonne |
148 |
155,84 |
| Poussières totales en suspension | Tonne | 282,77 | 297,76 |
| Arsenic | Kilogramme | 544,06 | 572,90 |
| Sélénium | Kilogramme | 544,06 | 572,90 |
| Mercure | Kilogramme | 1088,1 | 1145,77 |
| Benzène | Kilogramme | 5,45 | 5,74 |
| Hydrocarbures aromatiques polycycliques | Kilogramme | 54,42 | 57,30 |
| Plomb | Kilogramme | 10,67 | 11,24 |
| Zinc | Kilogramme | 5,34 | 5,62 |
| Chrome | Kilogramme | 21,36 | 22,49 |
| Cuivre | Kilogramme | 5,34 | 5,62 |
| Nickel | Kilogramme | 106,78 | 112,44 |
| Cadmium | Kilogramme | 533,92 | 562,22 |
| Vandadium | Kilogramme | 5,34 | 5,62 |
Barème en euros par unité de perception de la composante de la TGAP portant sur les lessives
| Préparations pour lessives, y compris les préparations auxiliaires de lavage et produits adoucissants et assouplissants pour le linge | Unité de perception |
Tarif 2023 |
Tarif 2024 |
| Dont la teneur en phosphates est inférieure à 5 % du poids | Tonne |
46,02 |
48,46 |
| Dont la teneur en phosphates est comprise entre 5 et 30 % du poids | Tonne |
198,28 | 208,79 |
| Dont la teneur en phosphates est supérieure à 30 % du poids | Tonne |
330,48 |
348 |
Barème en euros par unité de perception de la composante de la TGAP portant sur les matériaux d'extraction
| Substances taxables | Unité de perception | Tarif 2023 | Tarif 2024 |
| Matériaux d'extraction | Tonne | 0,21 | 0,22 |
Barème en euros par unité de perception de la composante de la TGAP relative au stockage des déchets non dangereux
| Installations de stockage de déchets non dangereux | Unité de perception | Tarif 2023 | Tarif 2024 |
| Installations autorisées réalisant une valorisation énergétique de plus de 75 % du biogaz capté (B) | Tonne |
52 |
59 |
| Installations autorisées qui sont exploitées selon la méthode du bioréacteur et réalisent une valorisation énergétique du biogaz capté (C) | Tonne |
58 |
61 |
| Installations autorisées relevant à la fois des B et C | Tonne |
51 |
58 |
| Autres installations autorisées | Tonne |
61 |
63 |
Barème en euros par unité de perception de la composante de la TGAP relative au traitement thermique des déchets non dangereux
| Installations de traitement thermique de déchets non dangereux | Unités de perception |
Tarif 2023 |
Tarif 2024 |
| Installations autorisées dont le système de management de l'énergie a été certifié conforme à la norme internationale ISO 50001 par un organisme accrédité (A) | Tonne |
20 |
22 |
| Installations autorisées dont les valeurs d'émission de NOx sont inférieures à 80 mg/ Nm3 (B) | Tonne |
20 |
22 |
| Installations autorisées réalisant une valorisation énergétique élevée dont le rendement énergétique est supérieur ou égal à 0,65 (C) | Tonne |
14 |
14 |
| Installations relevant à la fois des A et B | Tonne |
17 |
20 |
| Installations relevant à la fois des A et C | Tonne |
13 |
14 |
| Installations relevant à la fois des B et C | Tonne |
12 |
14 |
| Installations relevant à la fois des A, B et C | Tonne |
12 |
14 |
| Installations autorisées dont le rendement énergétique est supérieur ou égal à 0,70 et réalisant une valorisation énergétique des résidus à haut pouvoir calorifique qui sont issus des opérations de tri performantes | Tonne |
6 |
7 |
| Autres installations autorisées | Tonne |
23 |
24 |
Réfactions applicables pour les déchets non dangereux dans les collectivités d'outre-mer
| Collectivités concernées | Installations concernées | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 |
| Guadeloupe, La Réunion et Martinique | Toutes | -25 % | -35 % | -35 % | -35 % | ||
| Guyane | Installations de stockage accessibles par voie terrestre | 10 € par tonne | -75 % | -75 % | -75 % | ||
| Installations de stockage non accessibles par voie terrestre | 3 € par tonne | 3 € par tonne | 3 € par tonne | ||||
| Installations de traitement thermique | -60 % | -75 % | -75 % | -75 % | |||
| Mayotte | Installations de stockage | 0 € par tonne | 10 € par tonne | -75 % | -75 % | -75 % | |
| Installations de traitement thermique | -60 % | ||||||
Barème de la composante de la TGAP relative aux déchets dangereux (exprimé en euros par unité de perception)
| Opérations imposables | Unités de perception | Tarif 2023 | Tarif 2024 |
| Déchets réceptionnés dans une installation autorisée de traitement thermique de déchets dangereux ou transférés vers une telle installation située dans un autre État | Tonne |
13,51 |
14,23 |
| Déchets réceptionnés dans une installation autorisée de stockage de déchets dangereux ou transférés vers une telle installation située dans un autre État | Tonne |
27,01 |
28,44 |
Barème de la composante de la TGAP relative aux déchets radioactifs métalliques (exprimé en euros par unité de perception)
| Unité de perception | 2024 | 2025 | 2026 | 2027 |
| Tonne | 200 | 300 | 350 | 400 |
Source :
Cette redevance est assise sur les sommes engagées par les parieurs sur les paris hippiques en ligne au titre des courses organisées par des sociétés de courses françaises.
Elle est due par les sociétés devant être soumises, en tant qu'opérateurs de paris hippiques en ligne, à l'agrément délivré par l'Autorité nationale des jeux.
Le taux de cette redevance est fixé à 25,2 % depuis le 21 décembre 2023.
Source :
Une société se voit réclamer le paiement de la taxe annuelle sur les surfaces de stationnement au titre d'un parking ouvert au public dont elle est propriétaire en Ile-de-France. Sauf que ce parking échappe à cette taxe, estime la société… Qu'en pense le juge ?
Une société est propriétaire, en Ile-de-France, d'un parking ouvert au public, situé au sous-sol d'un ensemble immobilier qui abrite des boutiques, des restaurants, un hôtel, un centre des congrès et des bureaux.
Un parking pour lequel l'administration lui réclame le paiement de la taxe annuelle sur les surfaces de stationnement perçue en Ile-de-France, que la société refuse de payer...
« À tort ! », conteste l'administration : cette taxe concerne les surfaces de stationnement annexées à des locaux à usage de bureaux, à des locaux commerciaux ou à des locaux de stockage. Elle rappelle, en outre, que pour savoir si une surface de stationnement est annexée à l'une de ces catégories de locaux, il convient de rechercher si son utilisation contribue directement à l'activité qui y est déployée.
Ici, le parking est destiné à permettre le stationnement des véhicules des clients et utilisateurs de l'ensemble immobilier, lui-même composé de locaux à usage de bureaux et de locaux commerciaux. Son utilisation contribue donc directement à l'activité déployée dans les locaux.
Sauf que si le parking est effectivement utilisé par les clients des entreprises situées au sein de l'ensemble immobilier, il est également ouvert au public, les places pouvant être louées à l'heure, conteste la société.
De plus, son exploitation commerciale est distincte et indépendante de celle des locaux compris dans l'ensemble immobilier. Le parking n'est donc pas considéré comme « annexé » aux locaux commerciaux et à usage de bureaux.
« Insuffisant ! », tranche le juge : la circonstance que le parking ne contribue pas « exclusivement » à l'activité déployée dans l'ensemble immobilier ne fait pas obstacle à l'assujettissement du parking à la taxe annuelle sur les surfaces de stationnement, qui est bel et bien due ici !
Taxe annuelle sur les surfaces de stationnement : pour quels parkings ? - © Copyright WebLex
La convention collective nationale des ingénieurs et cadres de la métallurgie comprend une clause dite de « garantie d'emploi » qui circonscrit la possibilité pour l'employeur de rompre le contrat de travail d'un salarié dans certains cas. Illustration…
Une salariée, qui relève de la convention collective nationale des ingénieurs et cadres de la métallurgie, est en congé maternité du 27 avril au 17 août, puis en arrêt de travail du 27 septembre au 27 octobre. Le 5 janvier de l'année suivante, elle est placée à nouveau en arrêt de travail pour maladie.
Après avoir été convoquée à un entretien préalable, elle est finalement licenciée le 29 février pour insuffisance professionnelle, mais aussi pour son absence prolongée rendant son remplacement définitif nécessaire.
Une situation qui pousse la salariée à saisir le juge d'une demande de paiement de 2 mois de salaire au titre de dommages-intérêts.
Pourquoi ? Parce que la convention collective qui lui est applicable prévoit que ce n'est qu'à l'issue d'une période de suspension de 3 mois pour maladie que le contrat de travail peut être rompu pour « absence prolongée rendant nécessaire le remplacement définitif du salarié ».
Or l'employeur n'a pas respecté cette période de 3 mois puisqu'il a prononcé son licenciement pour ce motif en février alors qu'elle n'était en arrêt que depuis le 5 janvier.
L'employeur se défend et rappelle que cette clause dite de « garantie d'emploi » n'est applicable que lorsque le licenciement est prononcé en raison de l'absence prolongée rendant nécessaire le remplacement définitif du salarié.
Ici, le licenciement a été prononcé pour ce motif… mais également pour insuffisance professionnelle ! La clause conventionnelle de garantie d'emploi est donc inapplicable.
« Faux ! » tranche le juge, qui condamne l'employeur au versement des 2 mois de salaire demandés : parce que l'un des motifs invoqués au soutien du licenciement était visé par la clause de garantie d'emploi, l'employeur aurait dû la respecter.
Métallurgie : focus sur la clause de garantie d'emploi - © Copyright WebLex
Dans le cadre d'un licenciement pour motif économique, à quel moment l'employeur doit-il se placer pour apprécier les postes de reclassement vacants qu'il doit proposer au salarié ? Réponse du juge…
Une salariée qui adhère à un contrat de sécurisation professionnelle est licenciée pour motif économique le 24 février.
Mais elle conteste finalement le bienfondé de ce licenciement parce que, selon elle, son employeur n'a pas respecté son obligation préalable de reclassement.
Pour preuve, elle fait valoir le fait qu'une filiale de son entreprise a procédé à une embauche 2 mois seulement après son licenciement… pour un poste d'agent administratif compatible avec son profil.
Or ce poste aurait dû lui être proposé ! Puisque cela n'a pas été le cas, le licenciement est dépourvu de cause réelle et sérieuse.
Ce que réfute l'employeur ! Pour se défendre, il rappelle qu'au titre de son obligation de reclassement il doit proposer les postes disponibles au jour où il notifie la rupture à la salariée.
Et justement, le 24 février, jour de cette notification, le poste litigieux n'était pas encore disponible ! Il ne s'est libéré qu'après la notification du licenciement pour motif économique.
Il ne peut donc pas lui être reproché d'avoir manqué à son obligation de reclassement ou d'avoir orchestré cette indisponibilité…
Ce qui emporte la conviction du juge : l'employeur n'a pas manqué à son obligation de reclassement puisque rien ne démontre qu'il avait connaissance du fait que ce poste allait se libérer postérieurement à la notification du licenciement pour motif économique.
Licenciement pour motif économique : quand un poste de reclassement se libère tardivement… - © Copyright WebLex
Depuis le 1er mars 2024, dans le cadre du processus de dématérialisation enclenché depuis maintenant plusieurs années, les actes établis par l'administration douanière se numérisent encore un peu plus. Revue de détails.
Parmi les moyens mis en place pour renforcer les pouvoirs des Douanes contre les nouvelles menaces, le Gouvernement a ouvert la « procédure douanière numérique ».
Concrètement, les Douanes pourront recevoir, établir ou convertir au format numérique les documents suivants :
Les signatures de ces documents seront sous format numérique et pourront être accompagnées d'un cachet électronique.
Dématérialisation de la procédure douanière : de nouveaux actes concernés ! - © Copyright WebLex
Dans un contexte de tensions pour les professionnels du secteur agricole, plusieurs textes ont été publiés en lien avec un sujet qui divise toujours fortement : la protection des troupeaux face aux risques de prédations… Quelles sont les nouveautés ?
Alors que les professionnels du monde agricole expriment leur colère depuis le début d'année 2024, un sujet sensible pour les éleveurs fait l'objet de la publication de plusieurs textes : la protection des troupeaux d'élevages face aux risques d'attaques par des prédateurs, et tout particulièrement les loups.
Ces publications font suite aux travaux du Groupe national loup qui propose une Plan national d'actions 2024-2029 afin d'accompagner les éleveurs dans la protection de leurs troupeaux, tout en protégeant les loups.
Ainsi, plusieurs mesures viennent faire évoluer et faciliter le recours aux louvetiers par les préfets lorsque des troupeaux sont attaqués.
Les conditions dans lesquelles les louvetiers peuvent ouvrir le feu sur les loups, ainsi que la liste des matériels qu'ils peuvent utiliser sont également élargies.
En plus de ces mesures, les modalités d'indemnisation des éleveurs qui subissent des pertes directes d'animaux suite à des attaques de loups, d'ours ou de lynx sont revalorisées.
Cela représente une augmentation de 33 % pour les indemnisations liées aux pertes d'ovins et de 25 % pour les pertes de caprins.
Plan loup : comment protéger les troupeaux ? - © Copyright WebLex
L'attestation notariée donne lieu à la perception d'un émolument proportionnel, selon le barème suivant :
| TRANCHES D'ASSIETTE | TAUX APPLICABLE |
| De 0 à 6 500 € | 1,935 % |
| De 6 500 € à 17 000 € | 1,064 % |
| De 17 000 € à 30 000 € | 0,726 % |
| Plus de 30 000 € | 0,532 % |
Les prestations mentionnées ci-dessous donnent lieu à la perception des émoluments suivants :
| DESIGNATION DE LA PRESTATION | EMOLUMENT |
| Certificat successoral européen (modification, rectification, retrait) | 56,60 € |
| Testaments (partage testamentaire, testament partage, testament authentique ou mystique ou codicille en la même forme) | 113,19 € |
| Garde du testament olographe avant le décès | 26,41 € |
| Procès-verbal d'ouverture et de description du testament olographe | 26,41 € |
Le consentement à exécution de testament ou de donation entre époux donne lieu à la perception :
| TRANCHES D'ASSIETTE | TAUX APPLICABLE |
| De 0 à 6 500 € | 1,935 % |
| De 6 500 € à 17 000 € | 1,064 % |
| De 17 000 € à 30 000 € | 0,726 % |
| Plus de 30 000 € | 0,532 % |
Le cantonnement de l'émolument par le légataire ou le conjoint survivant donne lieu à la perception d'un émolument proportionnel à la somme cantonnée, selon le barème suivant :
| TRANCHES D'ASSIETTE | TAUX APPLICABLE |
| De 0 à 6 500 € | 2,58 % |
| De 6 500 € à 17 000 € | 1,064 % |
| De 17 000 € à 30 000 € | 0,709 % |
| Plus de 30 000 € | 0,532 % |
La déclaration de succession donne lieu à la perception d'un émolument proportionnel à l'actif brut total, en ce compris s'il y a communauté, participation ou société d'acquêts, les biens qui en dépendent, selon le barème suivant :
| TRANCHES D'ASSIETTE | TAUX APPLICABLE |
| De 0 à 6 500 € | 1,548 % |
| De 6 500 € à 17 000 € | 0,851 % |
| De 17 000 € à 30 000 € | 0,580 % |
| Plus de 30 000 € | 0,426 % |
Lorsque le notaire établit une déclaration de succession comprenant des meubles ayant fait l'objet d'une prisée donnant lieu à la perception d'un émolument, aucun émolument ne peut être perçu par le notaire sur la partie de l'actif brut correspondant à la valeur prisée de ces meubles.
Les actes de délivrance de legs donnent lieu à la perception d'un émolument proportionnel :
| TRANCHES D'ASSIETTE | TAUX APPLICABLE |
| De 0 à 6 500 € | 1,935 % |
| De 6 500 € à 17 000 € | 1,064 % |
| De 17 000 € à 30 000 € | 0,726 % |
| Plus de 30 000 € | 0,532 % |
| TRANCHES D'ASSIETTE | TAUX APPLICABLE |
| De 0 à 6 500 € | 0,967 % |
| De 6 500 € à 17 000 € | 0,532 % |
| De 17 000 € à 30 000 € | 0,363 % |
| Plus de 30 000 € | 0,266 % |
Les transports de droits successifs donnent lieu à la perception d'un émolument proportionnel :
| TRANCHES D'ASSIETTE | TAUX APPLICABLE |
| De 0 à 6 500 € | 2,580 % |
| De 6 500 € à 17 000 € | 1,064 % |
| De 17 000 € à 60 000 € | 0,709 % |
| Plus de 60 000 € | 0,532 % |
| TRANCHES D'ASSIETTE | TAUX APPLICABLE |
| De 0 à 6 500 € | 3,870 % |
| De 6 500 € à 17 000 € | 1,596 % |
| De 17 000 € à 60 000 € | 1,064 % |
| Plus de 60 000 € | 0,799 % |
La notoriété donne lieu à la perception :
| TRANCHES D'ASSIETTE | TAUX APPLICABLE |
| De 0 à 6 500 € | 0,774 % |
| De 6 500 € à 17 000 € | 0,426 % |
| De 17 000 € à 30 000 € | 0,290 % |
| Plus de 30 000 € | 0,213 % |
Les actes relatifs à une donation entre vifs donnent lieu à la perception d'un émolument proportionnel à la valeur en pleine propriété (y compris en cas de réserve d'usufruit) des biens donnés par chaque donateur :
| TRANCHES D'ASSIETTE | TAUX APPLICABLE |
| De 0 à 6 500 € | 4,837 % |
| De 6 500 € à 17 000 € | 1,995 % |
| De 17 000 € à 60 000 € | 1,330 % |
| Plus de 60 000 € | 0,998 % |
| TRANCHES D'ASSIETTE | TAUX APPLICABLE |
| De 0 à 6 500 € | 3,483 % |
| De 6 500 € à 17 000 € | 1,437 % |
| De 17 000 € à 60 000 € | 0,957 % |
| Plus de 60 000 € | 0,718 % |
| TRANCHES D'ASSIETTE | TAUX APPLICABLE |
| De 0 à 6 500 € | 1,355 % |
| De 6 500 € à 17 000 € | 0,559 % |
| De 17 000 € à 60 000 € | 0,373 % |
| Plus de 60 000 € | 0,280 % |
| TRANCHES D'ASSIETTE | TAUX APPLICABLE |
| De 0 à 6 500 € | 2,322 % |
| De 6 500 € à 17 000 € | 0,958 % |
| De 17 000 € à 60 000 € | 0,639 % |
| Plus de 60 000 € | 0,479 % |
Les donations-partages donnent lieu à la perception d'un émolument proportionnel :
Selon le barème suivant :
| TRANCHES D'ASSIETTE | TAUX APPLICABLE |
| De 0 à 6 500 € | 4,837 % |
| De 6 500 € à 17 000 € | 1,995 % |
| De 17 000 € à 60 000 € | 1,330 % |
| Plus de 60 000 € | 0,998 % |
Les actes relatifs aux donations entre époux donnent lieu à la perception des émoluments suivants :
| DESIGNATION DE LA PRESTATION | EMOLUMENT |
| Donation entre époux, pendant le mariage | 113,20 € |
| Révocation de donation entre époux, de testament, de mandat, ou de substitution | 26,41 € |
Pour les donations ou legs destinés au domaine public mobilier ou immobilier, le taux applicable est, le cas échéant, réduit à 0,45 % pour la tranche d'assiette supérieure ou égale à 60 000 € s'il est supérieur à ce pourcentage. En outre, l'émolument proportionnel perçu par le notaire ne peut dans ce cas excéder 200 000 €.
Les deux plafonnements prévus ci-dessus s'appliquent à la somme des émoluments perçus par le notaire, qui sont, le cas échéant, écrêtés au prorata de leurs montants respectifs, lorsque le notaire perçoit plusieurs émoluments au titre :
Source :
Le pacte civil de solidarité initial ou modificatif donne lieu à la perception d'un émolument fixe de 84,51 €.
La reconnaissance conjointe anticipée et la reconnaissance de paternité ou de maternité faite par acte authentique donnent lieu à la perception d'un émolument fixe de 75,46 €.
La reconnaissance conjointe lorsqu'un couple de femmes a eu recours à une assistance médicale à la procréation avant le 3 août 2021 donne lieu à la perception d'un émolument fixe de 75,46 €.
Le contrat de mariage, la contre-lettre, le changement de régime matrimonial donnent lieu à la perception :
| TRANCHES D'ASSIETTE | TAUX APPLICABLE |
| De 0 à 6 500 € | 1,290 % |
| De 6 500 € à 17 000 € | 0,532 % |
| De 17 000 € à 60 000 € | 0,355 % |
| Plus de 60 000 € | 0,266 % |
Les dots, sans distinction de lignes, donnent lieu en sus à la perception d'un émolument proportionnel dans les mêmes conditions que les actes relatifs à une donation entre vifs.
L'élaboration d'un projet de liquidation du régime matrimonial donne lieu à un émolument selon le barème suivant :
| TRANCHES D'ASSIETTE | TAUX APPLICABLE |
| De 0 à 6 500 € | 2,515 % |
| De 6 500 € à 17 000 € | 1,038 % |
| De 17 000 € à 60 000 € | 0,692 % |
| Plus de 60 000 € | 0,519 % |
Lorsque le notaire désigné par le juge établit l'acte de partage, l'émolument perçu s'impute sur celui perçu au titre de la rédaction de l'acte de partage.
Le consentement des époux ou concubins dans le cadre d'une procréation médicalement assistée donne lieu à la perception d'un émolument fixe de 75,46 €.
Source :
Le contrat de construction donne lieu à la perception d'un émolument proportionnel au prix convenu, selon le barème suivant :
| TRANCHES D'ASSIETTE | TAUX APPLICABLE |
| De 0 à 6 500 € | 1,645 % |
| De 6 500 € à 17 000 € | 0,905 % |
| De 17 000 € à 30 000 € | 0,617 % |
| Plus de 30 000 € | 0,452 % |
Le contrat de promotion immobilière donne lieu à la perception d'un émolument proportionnel à la rémunération convenue du promoteur, selon le barème suivant :
| TRANCHES D'ASSIETTE | TAUX APPLICABLE |
| De 0 à 6 500 € | 1,645 % |
| De 6 500 € à 17 000 € | 0,033 % |
| Plus de 17 000 € | 0,001 % |
La convention d'indivision donne lieu à la perception :
| TRANCHES D'ASSIETTE | TAUX APPLICABLE |
| De 0 à 6 500 € | 1,548 % |
| De 6 500 € à 17 000 € | 0,851 % |
| De 17 000 € à 30 000 € | 0,580 % |
| Plus de 30 000 € | 0,426 % |
La déclaration de mobilier pour éviter une confusion donne lieu à la perception d'un émolument de 113,20 €.
Le lotissement de biens indivis donne lieu à la perception :
| TRANCHES D'ASSIETTE | TAUX APPLICABLE |
| De 0 à 6 500 € | 4,837 % |
| De 6 500 € à 17 000 € | 1,995 % |
| De 17 000 € à 60 000 € | 1,330 % |
| Plus de 60 000 € | 0,998 % |
| TRANCHES D'ASSIETTE | TAUX APPLICABLE |
| De 0 à 6 500 € | 2,902 % |
| De 6 500 € à 17 000 € | 1,197 % |
| De 17 000 € à 60 000 € | 0,799 % |
| Plus de 60 000 € | 0,559 % |
Les prestations en matière de mitoyenneté ou servitudes donnent lieu, à la perception :
| TRANCHES D'ASSIETTE | TAUX APPLICABLE |
| De 0 à 6 500 € | 3,870 % |
| De 6 500 € à 17 000 € | 1,596 % |
| De 17 000 € à 60 000 € | 1,064 % |
| Plus de 60 000 € | 0,799 % |
Les prestations en matière de règlement de copropriété ou descriptif en volume donnent lieu à la perception d'un émolument :
Les émoluments prévus pour l'établissement de l'état descriptif et pour la mise en conformité du règlement sont, le cas échéant, perçus en sus de celui prévu pour l'établissement de l'acte de règlement de copropriété ou descriptif en volume.
Source :
À la suite de sa mise en liquidation judiciaire, une entreprise est rachetée par une autre qui reprend l'ensemble des contrats de travail. Mais des salariés, qui reprochent des fautes à celui qui est désormais leur ancien employeur, réclame la réalisation judiciaire de leur contrat de travail. Possible ?
Dans le cadre de la liquidation judiciaire de leur entreprise, les salariés voient leurs contrats de travail transférés vers une autre entreprise, qui en devient cessionnaire.
Mais parce qu'ils reprochent des fautes à leur ancien employeur, de nature à créer un préjudice indemnisable, 2 salariés réclament résiliation de leur contrat de travail aux torts exclusifs de leur ancien employeur.
Selon eux, ce n'est pas parce que leur contrat a été transféré vers un nouvel employeur qu'ils sont désormais dépourvus de tout droit d'agir contre leur ex-employeur.
Ce qui pose question : les salariés peuvent-il agir en résiliation judiciaire d'un contrat de travail transféré uniquement envers leur ancien employeur, tout en continuant la relation de travail avec leur employeur actuel ?
« Non ! » tranche le juge : d'abord parce que les dispositions du Code du travail en matière de transfert des contrats de travail sont d'ordre public et s'imposent tant à l'employeur qu'aux salariés.
Ensuite, si le transfert de contrat ne prive pas le salarié de tout droit d'agir directement contre l'ancien employeur pour obtenir l'indemnisation de son préjudice, il ne peut pas se prévaloir de la résiliation judiciaire de son contrat…tout en conservant le bénéfice de ce même contrat, transféré au nouvel employeur.
Transfert d'entreprise = transfert de contrat de travail = transfert d'employeur ? - © Copyright WebLex