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En raison des épisodes de sécheresse de plus en plus fréquents, le Gouvernement a souhaité intervenir pour améliorer l'indemnisation des propriétaires sinistrés. Revue de détails.

Sécheresse : une meilleure indemnisation des sinistrés

Les glissements de terrains qui interviennent à la suite de la réhydratation des sols à l'issue d'épisodes de sécheresse se sont multipliés ces dernières années.

Ce qui a poussé le Gouvernement à intervenir afin d'améliorer l'indemnisation des sinistrés.

Ainsi, dès le 1er janvier 2024, il est prévu :

  • la création d'un nouveau mécanisme de reconnaissance « Cat Nat » pour y ajouter les dommages causés par une succession anormale d'événements de sécheresse d'ampleur significative, qui n'entrent pas dans les critères actuels ;
  • l'apport de précisions sur les conditions d'indemnisation des sinistrés ;
  • l'obligation, pour les sinistrés, d'utiliser l'indemnité perçue pour mettre en œuvre des travaux de réparation des dommages ;
  • un encadrement de l'expertise des assurances.

Certains bâtiments sont exclus de la garantie « Cat Nat » pour les dommages matériels directs non-assurables, à savoir :

  • les bâtiments construits sans permis de construire quand cela était exigé ;
  • pendant une durée de 10 ans suivant la réception des travaux, les bâtiments dont le permis de construire a été déposé après le 1er janvier 2024, s'il ne peut pas être justifié par le maître d'ouvrage du dépôt du document établi par un contrôleur technique attestant qu'il a tenu compte de ses avis sur le respect des règles de prévention des risques sismiques et cycloniques.

Dernière nouveauté à retenir : l'annexion obligatoire de l'attestation RGA (retrait gonflement des argiles) à la promesse de vente ou à l'acte authentique de vente d'un bien immobilier.

Cette attestation doit rester annexée au titre de propriété du bien et suit les mutations successives de celui-ci.

Sécheresse : des nouveautés pour les sinistrés - © Copyright WebLex